Khaz Drûn

[InSomniaK]

L'héritier perdu des Eternity

Chapitre I : Le nouveau né

Fils d'un petit forgeron de Dalaran nommé AnGor, et Paladin au service du roi Terenas, il mourru lors de la dernière guerre au Mont-Hyjal sous les ordres de Jaina Proudmoor en combattant les troupes de Mannoroth.

Sa mère, Idea était une tailleuse, et une fermière. Elle résidait tout d'abord à Dalaran avec son mari, mais quand celui-ci fut tué, elle alla s'installé avec l'enfant sur les terres de Lordaeron. En effet, InSomniaK n'a pas connu son père, seul les récits peu détaillés de sa mère l'aidait à se l'imaginer.

InSomniaK jusqu'a ces 18 printemps passait son temps à jouer avec les enfants de Lordaeron, la terre était calme, la guerre n'y était pas encore installée. Il étudiait sans cesse, car sa mère voulait qu'il devienne un grand érudit. Mais au fond de lui InSomniaK voulait suivre les traces de son père et devenir Paladin.

Humain de grande stature le jeune enfant, avait une grande chevelure noir lui donnant un air assez âgé, mais des yeux de couleur claire trahissait une jeunesse certaine et une fougue inégalable.

D’un caractère fort et impitoyable, il compensa ses défauts par une éducation sans faille auprès des dames de Dalaran. Ces études l'avaient conduit à l'académie de cette même ville pendant près de deux ans, laissant sa mère seule à Lordaeron.

Cet amour des mots et du raffinement n’avait d’égal que sa haine pour les voleurs, qu’il considèrait comme inutile.

Il était envieux de grandes batailles où il pourrait enfin dégainer son épée. Il laissa donc son emploi dans le but d'intégrer l'ordre des Paladins.

Il quitta précipitament Dalaran et voulu rentrer chez lui à Lordearon.

Mais avant tout, sa mère lui avait demandé de ramener une lettre que son Oncle avait laissé à la banque d'Ironforge. Il ralia donc la cité naine et s'arreta dans une auberge non loin du portail de la ville.

Après avoir consommé quelques bières (à cette époque il ne pensait pas que ce liquide pouvait altérer ses sens), il demanda au barman où se situait la banque d'Ironforge.

InSomniaK avait beaucoup bu et certains mots lui échapèrent : "Un objet important se situe dans c'coffre, faut à tout prit que je le ramène chez moi!!"

Des malfrats, ayant écouté attentivement la conversation, se postèrent en dehors attendant le jeune encore bourré.

Ce dernier ne pu, lorqu'il franchissa la porte, riposter aux coups de bâtons des deux inconnus. Mais par un heureux hasard, un humain d'une grande carrure vint en aide à InSomniaK.

Après s'être débarassé des gredins, il releva le jeune tout abassourdi.

Eki : "Eh! Il faut pas vous laisser faire par ces voyous! Ce sont des brigands, rien de plus!"

Voyant InSomniaK tenir à peine debout, il l'asseya sur une chaise de l'auberge.

Eki : "Patron! De la flotte pour mon ami!"

Après s'être revigorifié, InSomniaK se présenta à son sauveur.

InSomniaK : "Merci mon ami! Je ne sais pas ce que je serais devenu sans toi. Je te dois la vie."

Eki : "Se n'est rien par rapport aux attaques que subit actuellement tout Lordaeron".

Les yeux d'InSomniaK restèrent figés.

InSomniaK : "QUOI?? Que se passe t-il à Lordaeron??"

L'auberge toute entière se tue, et seul les cris de détresse d'InSomniaK se laissaient entendre. Il pleura presque en sanglot, pensant à sa mère seule, abandonnée...

InSomniaK remercia Eki de sa précieuse aide et enfourcha un cheval auparavant acheté chez le palefrenier du coin.

Eki : "Ne soit pas fou! C'est le chaos la-bàs, tu n'en réchapperas pas!"

C'est à cet instant qu'InSomniaK ressenti en lui la haine envers les Damnés et voulu plus que tout devenir Paladin. Quoi que pusse dire Eki, le jeune enfant était décidé à sauver sa mère.

Le voyage n'a pas été aussi pénible que Eki l'avait pensé de prime abord.

Certes quitter les terres de Dun Morogh faisait naitre en lui un sentiment étrange, mais comme il n'écoutait rien, cela rendait les choses plus faciles.

Alors qu'il fit route vers le port de Fletiolis, on lui avait longuement appris tous les évènements qui menèrent a la destruction de L'Arbre Monde.

InSomniaK en avait retenu l'essentiel : le poids crucial de l'entente entre les races, et celui des druides.

Après avoir été isolés si longtemps ils ont tout de meme aidé l'alliance. Il n'avait eu de cesse de s'interroger sur les motivations de chacun dans cette guerre : Arthas, Jaina...il n'avait retenu que les noms importants, et cela allait lui etait précieux, car si humains et orcs se battaient à nouveau l'un contre l'autre, il lui faudrait défendre sa patrie.

Arrivant au port...

Lorsqu'il avait demandé un bateau pour le mener sur le continent humain , personne ne lui répondit, personne hors mis un nain trapu assez grand pour sa race, au regard impénétrable, doté d'une longue pipe et d'une choppine de bière.

Ogor : "Je peux vous emmener sur le continent humain, à Lordaeron, mais sachez que la guerre y fait rage, vous ne serez a l'abris nul part, je vous assure que l'endroit ou nous sommes est un véritable havre de paix...."

InSomniaK : "Ma décision est prise, la seule chose qui m'intéresse est : pouvez m'emmener à Lordaeron ?"

Comme je vous l'ai dit, oui. Mais le risque de renconter des navires ennemis me force à vous demander une caution. Ca fera 10 pièces d'argent"

L'embarquation n'était pas imposante, mais suffisante pour transporter quelques personnes, elle n'avait pas l'air neuve et semblait très fragile.
Pour le reste elle était plutot banale, ce qui ne dérangeait pas le jeune enfant, perdu dans ses songes. Et puis dans un tel bateau nul n'ira leur chercher des ennuis, ils se fondraient dans la masse.

Pendant tout le voyage ils ne rencontrèrent aucun autre navire, pourtant le temps était des plus cléments.

Après quelques jours de navigation sans heurts, ils commencèrent à apercevoir au loin le continent des humains. La nuit commencait à se profiler a l'horizon et il était difficile de voir en détail le paysage.

Même la Lune semblait corrompue et ne laissait pas flirter ses éclats d'argent sur l'eau.

"Nous voila arrivés à bon port !" s'écria Ogor.

Tout paraissait si...mort, tout paraissait lugubre, ca n'avait rien à voir avec ses derniers souvenirs, les arbres paraissaient ne pas vouloir pousser, il n'y avait pas d'herbe, tout semblait avoir été brulé...

L'odeur de la peste se faisait sentir. Seule la forêt des Hauts-Elfes que l'on pouvait apercevoir du haut d'une colline semblait intacte.

Les deux mortels allumèrent un petit feu, et s'endormirent rapidement, car à l'aube les goules pourraient bien être sur leur trace.

Un cri de terreur provenant d'un autre monde venait de retentir.
Paralysé de peur, InSomniaK essaya de comprendre ce qui se passait, mais il était deja trop tard, il pouvait deja voir fondre sur lui des bètes immondes, diformes, des monstres désossés...

Alors que ces démons se rapprochaient , il ressentit de grandes douleurs, tout le long de son corps.
La douleur était insupportable, il ne sentait plus ses os.

Mais cette douleur raviva en lui certains souvenirs, celui de sa mère. Il ne pouvait s'empecher de se demander ce qu'elle était devenue.

InSomniaK continuait de se tordre de douleur quand ses yeux s'ouvrirent..

Ce n'était qu'un cauchemar, certe des plus engoissant.

Mais dans son réveil, il s'aperçu de la disparition d'Ogor et de son navire.

Le lache avait du s'enfuir..

Il n'était que trop tôt pour progresser sur ces terres, tout tanguait autour de lui, il eut à peine la force de se lever jusqu'au fleuve pour vomir.

Il frissonnait de tout son corps alors que ses entrailles finissaient de se vider. Il retomba lourdement sur le sable, essayant de se convaincre que ce n'était qu'un cauchemar de plus.

Pourtant celui ci restait encore graver dans sa mémoire et il voyait encore ces monstre hideux se ruer sur lui et plonger au fond de son âme. Il n'avait plus l'envie de dormir.

En fait il était terrifié à l'idée de refaire un tel rêve.

Il resta donc ainsi allonger sur le sol, agité par des tremblements, refusant de s'endormir jusqu'à ce que finalement la fatigue l'emporte sur sa volonté.

Dans un dernier acte conscient, il se jura de retourner dans son village pour réellement voir ce qu'il en était, en espérant que cela calme un peu ses cauchemars.

InSomniaK se réveilla brusquement étouffant à peine son cri, alors que ces cauchemars venaient le hanter à nouveau. Ca faisait plusieurs fois cette semaine, trop souvent à son goût. Il se leva donc forcer de constater que le petit bateau de Ogor avait bel et bien disparu, et se diriga vers le fleuve pour se rafraîchir un peu.

Le village n'était pas très loin du port. InSomniaK le ralia se faufillant rapidement et avec discrétion dans les seuls fougères encore intactes grâce à l'humidité du fleuve.

"Me revoilà dans ce maudit village, là où j'ai passé mon enfance, il a bien changé, mais je reconnais les maisons et autres échoppes ... elles sont toutes détruites, il n'y a personne dans les rues.
Je n'y porte pas trop attention et je me retrouve vers le cimetière, là où sont amassés tout les morts du village. Je ne les distingue pas très bien il fait sombre, le brouillard à du tomber rapidement.

Je sens mon sang se glacer dans mes veines à l'idée de découvrir le cadavre de ma mère.

Il faut que je parte, une voix dans ma tête me hurle de m'enfuir mais je reste. Je savais que l'armée des morts-vivants étaient capable d'une telle chose mais le voir de mes propres yeux, ça me terrifiais."

Plus tard le jeune enfant entra dans sa maison. Elle était déserte, toute sombre, mais le pire c'est qu'elle était saccagée.

En s'approchant un peu plus près du chevet InSomniaK saisisa une lettre.. seul objet non consumée par les flammes.. aussi étrange que cela puisse parraitre.

Sur cette lettre, on pouvait y lire les phrases suivantes :

InSomniaK,

Si je t’écris cette missive, c’est avant tout pour te supplier d'écouter ton coeur quoi qu'il arrive. Cela fait maintenant 2 ans que tu es partis de la maison pour rejoindre cette académie, et nous tous ici commençons à nous faire du souci. L'armée des Damnés se rapproche, et nous ne pourrons pas tenir longtemps. Aucun navire n'a le courage de venir nous sauver, par peur d'être eux aussi affliger par le Fléau.

Les nouvelles ne sont pas formidables. Ta mère est très malade, et je crains que les guérisseurs aient d’ores et déjà fait tout ce qui était en leur pouvoir pour me sauver. Seule consolation, je n'aurais pas à servir ces pestes de mort-vivants. Papa m’a chargé de te remettre une épée qu’il t'as laissé avant de partir pour les terres du Mont-Hyjal, afin que tu puisses honorer le blason de notre famille comme il se doit. A ce propos, je me dois aujourd’hui de te forcer à écouter ton instin.

Te rappelles tu les histoires épiques que je te contais à la tombée du jour ? Tu étais bercés par la douce chaleur de l’âtre flamboyant. Il m'en reste une à te conter... Et non l'une des moindre.

InSomniaK, tu n'es pas vraiment notre fils. Tout commença dans la ville-état de Kul Tiras, construite sur une grande île au sud de Lordaeron. Au fil du temps, Kul Tiras bâti une puissante flotte de navires marchands qui naviguaient à travers le monde connu, à la recherche de biens exotiques à échanger et à vendre. Alors, pourtant que l'économie d'Arathor florissait, ses plus puissants éléments commencèrent à se disloquer. Une guerre civile éclata et ce jour là alors que nous étions entrain de fuir l'île, nous t'avons trouvé seul sur une barque et nous t'avons adopté.

Nous t'éduquâmes comme notre propre fils, et, 20 ans plus tard, te voilà.

Au vu de ces révélations, tu es le seul héritier légitime de notre famille, le seul apte à faire perdurer la lignée des Eternity. C’est pourquoi il est absolument indispensable que tu partes au plus vite pour commencer ta formation de paladin.
Quand bien même j’en aurais été incapable, j’ai pris une décision très importante, je sens depuis quelques temps au plus profond de mon être une force divine qui m’appelle. Je vais à présent répondre à cette force, et la rejoindre.

J’ose espérer que cette lettre te conduira à ton destin, et je te prie de m’excuser pour le choc qu’on dût te causer ces révélations. Sache une dernière chose : je serais toujours avec toi, quelle que soit la voie que tu choisiras.


Ta mère qui t'aime Idea Eternity.



InSomniaK posa avec soin le manuscrit sur la table, tentant de retenir ses larmes. Quand soudain on frappa à la porte.

Une jeune silhouette se dressait devant le seuil, cette personne était encapuchonée.
Quand elle enleva son habit, la personne révéla sa beauté et la maison en fut toute éclairée, s'était une Elfe.

"Mon nom est Eterna, chasseuse, priant Elune. Je viens t'avertir de quitter cet endroit, l'armée des morts-vivants n'est plus très loin. Je connaissais bien ta mère, croit moi, mon père le druide Cephorion à tout tenter pour la sauver. Viens suis-moi, il n'y a pas que les squelettes qui sont à nos trousses. La horde toute entière s'est formée il ya peu sur les terres de Draenor."

Les deux seuls être encore vivant s'en allèrent du village, qui n'était plus que désormais un endroit où seule la mort règnait.

Le jeune orphelin suivit l'Elfe au fin fond de la forêt, endroit sacré où aucun damné ne voulait s'aventurer. Mais cela pourrait changer avec la venue d'un démon nommé Roi Liche.

La forêt en question était Quel'Thalas, autrefois crée par les Hauts-Elfes sur une antique cité troll. De violent combat avaient fait rage ici. Les elfes obstinés, ne voulant pas abandonner leurs nouvelles terres, utilisèrent les magies qu'ils avaient tirées du Puits d'éternité et repoussèrent les trolls féroces. Sous le commandement de Dath'Remar, ils purent vaincre les armées d'Amani .

Pendant presque quatre cent ans, les hauts elfes vécurent paisiblement dans leur royaume retiré.

Eterna : "Tu trouveras un ancien maitre paladin dans notre cité, il commençera ta formation, mais il ne pourra t'enseigner que les sorts de bases".

InSomniaK : "Pourqui fais tu tout ca pour moi ?"

Eterna : "Je le fais pour une mère souffrante et pour réaliser sa dernière volonté, te mener à ton destin."

InSomniaK commença sa formation auprès du vieil homme Iti'Kol, autrefois serviteur de Terenas, ayant lui aussi combattu au mont-hyjal aux cotés du père du jeune apprenti...


Chapitre II : En quête du destin

En ce temps-là, le Fléau mort-vivant avait essentiellement transformé Lordaeron et Quel'Thalas en terres dévastées toxiques. Seules quelques poches de résistance de l'Alliance subsistaient.

InSomniaK, jeune serviteur de l'Alliance, pour sa première mission en tant qu'apprenti paladin, se déplaçait à travers les cités en ruine, attentif à toute menace potentielle qui pourrait blesser ses companions qui le suivaient.

Il avait découvert des empreintes de Tauren avec l'aide d'une Elfe chasseresse du nom d'Eterna plus tôt dans la journée, mais il s'agissait de grosses empreintes, et non de celles des espèces mutantes qui étaient devenues de plus en plus fréquentes.
Les humains pouvaient tout à fait se débrouiller seuls face aux Wendigos et autres Trolls.

InSomniaK avait toutefois appris à se méfier des orcs. Ils se battaient trop facilement, et de façon trop déloyale, pour être considérés comme honorables. Puis il avait appris qu'ils étaient tous venus d'un autre monde et avaient été conduits pendant des années par des warlocks vénérant des démons.

C'était suffisant pour InSomniaK défenseur du Feu Sacré.

Bien que les Hauts Elfes soient loins d'être irréprochables, InSomniaK sentait qu'ils possédaient un semblant d'honneur. Il était venu à eux avec prudence car il était chargé de les conduire ainsi que quelques chevaliers en armure à travers les terres de Tirisfal.

L'ordre et l'organisation de l'Alliance impressionnaient.

Certe les humains se méfiaient des Hauts Elfes, mais n'importe qui ferait preuve de méfiance à l'égard des serviteurs de la forêt. Raison de plus pour les servir efficacement et parler avec les bons mots, afin de les rassurer en leur montrant que tous les humains n'étaient pas à mettre dans le même sac que les Keldoreis.

InSomniaK avança en éclaireur...

Les poils du cheval du jeune paladin se hérissèrent sur sa crinière lorsqu'il entendit le bruit de pierres se déplacant : il n'était pas seul parmi ces ruines. InSomniaK immobilisa son cheval, son armure massive se relevant légèrement tandis qu'il attendait. Un autre mouvement de pierres, puis des pas sur les graviers éparpillés se firent entendre. Il ne s'agissait pas du pas lourd des tauren ou des trolls, ni de la foulée légère des différentes races d'elfes.

InSomniak supposa qu'il s'agissait d'un humain ou d'un nain, et par conséquence un membre de l'Alliance.

Il fit lentement le tour des amas de pierres, laissant ses sabots efleurer le sol pour ne pas avertir l'intru de son approche.

Il vit une humaine accroupie sous un arbre avec une lance dans sa main. Elle portait les vêtements de cuir que l'on trouve habituellement chez les aventuriers, et un collier d'os, apparament sans aucune valeur.

Ses yeux étaient sombres, mais il n'y vit aucune crainte.

Probablement une éclaireuse qui avait été envoyé à l'avant pour vérifier que la Horde n'avait pas préparé d'embuscade, songea InSomniaK.

Néanmoins, elle semblait clairement tendue. InSomniaK enleva son casque afin de mieux la voir.

Il rangea son épée dans le fourreau accroché dans son dos, puis sauta de cheval. Il savait néanmoins que sa carrure était imposante même lorsqu'il était désarmé. « N'ayez crainte », dit-il. « Je suis un paladin au service de l'Alliance. »

En entendant ces mots, la femme se releva, mais pas de la façon attendue par InSomniaK. Elle s'éloigna de l'arbre et, armée d'une lance, se précipita sur le jeune paladin. InSomniaK contra le coup et tenta de riposter, mais elle lâcha la lance et tout en dégainant une lame dentée frappa InsomniaK d'un geste sec.

Il sentit un froid glacial s'étendre de la blessure à travers ses veines, et ses jambes s'engourdir rapidement. InSomniaK réalisa que l'arme était empoisonnée, recouverte d'un acide épais qui paralysait la chair et arrêtait les battements du coeur.

Les humains n'utilisaient pas de telles choses et en voyant le signe de Kil’jaeden sur son collier. Il comprit que c'était une arme de la Horde. Il devina alors que cette humaine était une traitre, et que toute capture serait récompensée.

InSomniaK se redressa avec effort pour faire face à son assaillante. L'humaine se tenait debout, son arme prête à être réemployée. Le paladin fit un pas en titubant, puis utilisant son intelligence, parvint à prendre le dessus. Il trancha finalement la tête de l'humaine d'un coup puissant grâce a son sort lancé auparavant.

Le paladin, s'agenouilla près de l'ennemie vaincue. Son sourire s'attardant sur son visage. Le jeune apprenti comprit aussitôt que désormais avec l'emprise du Fléau sur les Terres de Lordaeron, il ne pourrait plus se fier à quiconque.

Les savants de l'Alliance lui offriraient néanmoins une grosse prime pour la mort d'une traître. Il emporta son collier témoignant de son appartenance à la horde.

Il lança Feu Sacré pour se soigner.

Soudain il entendit des cris et des appels au secours venant de derrière la colline. InSomniaK pensa alors à ses compagnons, apparament aux prises avec des créatures, si on en jugait par le bruit des armes s'entrechoquant.

Le paladin se precipita vers le haut de la colline et vi le groupe qui combattait les hordes incessantes de morts-vivants. Malgrès le courage des paladin et l'importance de leur sort Exorcisme, la bataille était perdue d'avance. Tous ses compagons tombaient sous l'emprise de la Légion Ardente.

Pour la première fois le jeune apprenti se senti seul, perdu et sans équipement ni nourriture.

Dans les ténèbres environnantes, un bruissement se fit entendre, en réponse, un flot de squelettes se déversa hors des ruines et émergea des broussailles. Ils étaient de toutes tailles - de robustes charpentes humaines, des formes délicates d'elfes, et une multitude de squelettes nains trapus. Leurs pieds raclaient les pavés comme de gros roseaux, et leurs mâchoires claquaient alors qu'ils avançaient pour saluer l'intru.

Les légions de morts-vivants avaient saccagé le temple en ruine. InSomniaK le reçut la première vague de goules avec sa lame, tranchant net la première puis ramenant sa lame pour transpercer la poitrine de la seconde.
Les deux goules tombèrent et leurs cadavres dégringolèrent derrière le paladin.

Lorsque ce petit combat s'acheva InSomniaK jura une nouvelle fois lorsqu'il entendit les os brisés se ré-assembler et les goules hurler tandis qu'elles revenaient à la vie.

L'humain était encore en train de maudire sa situation et tentait de s'échapper aussi vite que possible au travers des plantes et des racines enchevêtrées ; la mort de ses amis ne l'avait pas fait renoncer. Il pouvait entendre les murmures des démons assoifés de sang, mais il ne tomberait pas dans leur piège.

Il était difficile de corrompre un paladin.

Il jeta un coup d'oeil au-delà des buissons, et s'en alla en direction de la forêt avec succès.

Le soleil était à présent réduit à une mince traînée d'un rouge sang dans le ciel assombri. Toutefois, le bruit de l'acier heurtant l'acier résonnait encore dans les ténèbres grandissantes, signe que le combat n'était pas encore achevé pour tous.

InSomniaK avait fui à travers la nuit et foncé tête baissée en direction de l'obscure forêt. Lacéré par les branches, manquant plusieurs de fois de trébucher sur des racines, son visage et ses bras à travers son armure de plaque étaient couverts d'égratignures et de bleus.

Il s'arrêta par deux fois, à bout de souffle et une terrible douleur à la poitrine, persuadé de ne pouvoir faire un pas de plus. Mais ce qui se trouvait derrière lui le poussait à continuer. Il augmenta alors son allure et reprit sa course.

Une colonne de fumée s'élevait sur la droite, à une distance d'environ un jour à dos de cheval; et c'était un feu impressionnant, vu la facilité avec laquelle on pouvait l'apercevoir. Il aurait pu s'agir de la foudre ou d'un incendie de forêt. InSomniak comprit rapidement que Kel’Thuzad avait vaincu à Lordaeron, et qu'il allait s'occuper des derniers préparatif concernant l'attaque de la civilisation humaine.

Le feu que l'on voyait était les restes des fermes en paille du nord de Lordaeron, les chaudrons allaient devenir des générateurs de peste et la répandre dans les moulins et les villes des alentours.

InSomniaK rejoignit le dernier groupe de résistant au sud. Un mois plut tôt, aucun des deux camps n'aurait prêté la moindre attention à cette vallée desséchée, balayée par le vent. L'Alliance n'attachaient que peu d'importance aux mines d'or, mais ils n'évitaient pas cette vallée simplement par manque d'intérêt. Un terrible démon avait autrefois été crée à cet endroit, plus connu sous le nom de Roi Liche. Son pouvoir de corruption avait laissé une marque indélébile, qui éveillait des envies sanguinaires dans l'esprit de tout ceux qui pénétraient dans la vallée.

Mais à présent, les humains de l'Alliance, tout comme les mort-vivants, étaient prêts à combattre pour cette terre. Les deux camps dévalaient le long des pentes de la vallée : leur précédente rencontre lors de la bataille du Mont Hyjal n'avait plus aucune signification.

Les deux armées se heurtèrent telles des vagues d'acier et de chair. L'impact des coups échangés fit trembler la terre. Les cris de guerre devinrent des hurlements de douleur lorsque les épées pénétrèrent la chair, que les masses brisèrent les os, et que les énergies des sorts brûlèrent la peau.

Une explosion se produisit à l'arrière des rangs et InSomniaK eut l'ordre de foncer en direction de l'ennemi. Un des engins de siège explosa à cause des sorts de l'ennemi. Il y eut une pluie de métal brûlant, et les forces qui se trouvaient dans les parages y répondirent par des cris de détresse.

Mais ils se firent également entendre du côté des réprouvés de Sylvanas. Au centre de la vallée, les rangs de combattants auparavant bien alignés dégénérèrent en une myriade de mêlées sanglantes. Une file de paysans armés et décidés à sauver leurs terres, suivit le jeune paladin qui s'enfonça au milieu de l'armée pour disparaître en hurlant sous une vague d'os et d'épées ensanglantées.

Le long des rangs les plus hauts, des grondements sourds raisonnèrent indiquant que les mortiers nains étaient en position. La confusion tomba alors sur les rangs morts-vivant. Affolée par la fumée, le bruit et la douleur l'ennemi s'enfuit du champ de bataille laissant InSomniaK se relever gravement blessé.

De son seul oeil encore capable de voir, InSomniaK regarda les survivants savourer la victoire.

Après s'être incliné légèrement pour saluer le courage du jeune paladin, Antonidas ordonna de quitter ces terres : "Compagnon, croyez moi, j'en suis le premier attristé, mais nous devons impérativement quitter cette terre avant l'arrivée de Kel'Thuzad et de ses serviteurs ! Depechons nous, l'odeur répugnante de leur charognes se fait déjà sentir". InSomniaK et ce qui restait de l'armée embarquèrent sur les navires qui, durant la bataille, avait ramener des renforts, les machines de guerres des nains de Dun Morogh.

Les navires se fondirent progressivement parmi le brouillard et firent route vers Azeroth..



Chapitre III : Le voyage

Ayant le désir de suivre le même chemin que son père, et croyant plus que jamais au grand pouvoir physique et céleste des paladins, il chercha un homme pour faire son apprentissage.

Il en vint à demander conseil à son ami de toujours Eki, résidant la cité technologique : Gnomeregan, à qui il s'était résolu de ne pas parler de son désir de faire partir de l'ordre des paladins par peur de l'attrister encore plus apres la mort de son père au combat.

Il réussit finalement à faire abdiquer son ami, qui dans les yeux d'InSomniaK revoyait la volonté de son père.

Il lui parla alors d'une vieille amie de son vieux, et qui résidait dans Ironforge, lieu seul où elle pouvait atténuer sa soif de lecture en paix.

InSomniaK dût se rendre seul à la cité Naine, ce qui mettrait tout de même ses capacités d'endurance et de combats à rude épreuve, car un grand nombres de brigants s'étaient installés sur la route, il y a peu, afin de piller les convoits de marchandises et les passants.

Prenant son courage à deux mains, et plus determiné que jamais à rencontrer l'instructeur Paladin, il se mit en route armée de son épée et des quelques provisions fournit par Eki.

Même si mes nuits n'étaient presque plus hantées par les combats qui rejaillissaient dans ma tête, je passais mes journées à repasser ces moments dans mon esprit et il me tourmentaientt plus que tout.

Je finis par me décider à partir. Il faisait assez beau, quelques oiseaux chantaient tandis que j'avançais sous les arbres qui bordait la route, j'aurais deux jours de voyage pour ralier Ironforge.

Je décidais de couper à travers les champs pour raccourcir mon trajet et en profiter pour cueillir quelques fruits qui me semblaient appétissants. Je marchais jusqu'au alentour de deux heures avant de m'arrêter au bord d'un ruisseau pour me reposer et manger un morceau.

Je sortais mon couteau et me coupais une tranche de pain avec un morceau de fromage et je faisais passer le tout avec de l'eau du ruisseau. Une fois mon repas terminé je remplissais ma gourde et reprenais ma route pour m'arrêter quatre heures plus tard alors que le soleil commençais à se coucher. Je m'installais aux abords d'une forêt et posais mon sac sur le sol avant d'aller à la recherche de bois mort.

Aprés en avoir ramassé suffisamment, je commençais à faire mon feu et réchauffais la de la viande que Eki m'avait emballée, viande que je déposais ensuite sur un morceau de pain et arrosais le tout de quelques gorgées de vin encore une fois obtenu de Eki.

Je terminais le repas allongé à la belle étoile sur du foin, en train de grignoter une pomme, tout en songeant à l'emprise du Fléau plus au Nord.
Le feu devrait tenir les bêtes sauvage éloignées, quant aux autres brigants ils ne devraient même pas s'apercevoir que je suis ici puisque j'avais pris soin de m'écarter de la route.

Je m'endormais donc paisiblement sans prendre garde aux deux reflets rouge qui étincelait à la lumière du feu.

Je fut réveiller en sursaut par un hurlement. Je me relevais brusquement pour m'apercevoir que mon feu s'était éteint. Je me maudissait moi-même car persuadé que mon feu tiendrai au moins toute la nuit or là il devait encore rester une heure avant que le soleil ne pointe son nez.
Les hurlements de ce qui semblait être des loups retentirent à nouveau et manifestement ils se rapprochaient.

Je courru vers le feu éteint et tenta de le faire reprendre, et ce n'est qu'à ce moment là que je m'aperçut que le bois était trempé... Sans doute la rosée du petit matin. Les loups semblaient de plus en plus proches et je n'avais pas envie de vérifier combien de temps ils mettraient à trouver ma trace.

Je commençais à courir dans l'espoir de rejoindre une route ou un abri qui me protégerais du froid et des loups. Je commençais à sentir la peur étreindre mon estomac et fausser mes sens, croyant entendre un rire macabre qui recouvrait les hurlements des prédateurs.

Manifestement les loups ne m'avaient pas repéré, et leurs hurlements s'égarèrent enfin après avoir couru pendant ce qu'il me semblait une éternité. Mais dans ma course j'avais laché mon sac qui me rettardait trop. Ce voyage s'annonçait très mal et je maudissais ma stupidité. Malheureusement lorsque la peur eut disparu la fatigue pris sa place et je m'assoupi dans une grotte avec pour seul moyen de défense, mon épée que j'avais batisé dans l'instant présent : Wolf.

Je me réveillais à l'aube et après avoir vérifié l'absence de danger potentiel je reppris rapidement ma route. Tandis que je marchais je me remémorais tout mon passé, et surtout la bonne vieille ville de StormWind.

"Avec le rêve que t'as fait, c'est normal que tu pense entendre des voix et voir des yeux dans la nuit! Allez reprend toi, on dirait un marcassin! "me disais je à moi même. J'accélérais l'allure pour arriver à Ironforge avant la tombée de la nuit.

Je prenais à peine le temps de manger ne m'arrêtant que pour remplir ma gourde aux nombreux ruisseau prenant leur source au pied de la montagne de Dun Morogh.
Enfin je finis par arriver en vue de la cité Naine, le grand portail était toujours là, mais refermé en raison de l'heure tardive, ce qui bizarrement me mis mal à l'aise...

En avançant, en dehors de la cité, je vis une auberge, l'auberge dans laquelle j'ai rencontré Eki quelques années auparavant, c'était l'unique auberge de la région d'Ironforge. J'étais pourtant persuadé qu'il y en avait une autre mais manifestement la guerre à pris son tribut ici aussi. Je retournai donc à cette auberge avec l'intention de prendre une chambre pour la nuit, et y trouver de la bonne bière réputée des Nains, grand buveurs et sculpteurs.

"Bonjour, aubergiste. J'aimerai une chambre pour la nuit". Je le reconnu à son allure, barbe rousse, gros et surtout très aimable.

"Bien sur jeune homme, j'ai une chambre pour quiconque peut la payer"... Il me jaugea du regard. Et il devint tout sourire une fois que ma bourse fut ouverte pour révéler quelques écus.

Je laissais échapper un rire sec "J'ai du oublier de vous dire que je ne restais qu'une nuit non? Pas une semaine..."

"Un jour? Ha mais jeune homme j'ai cru que vous l'état dans lequel vous étiez vous alliez rester plusieurs jours toutes mes excuses! Cinq pièces de cuivre... Payable d'avance!"

Il ne souriait plus trop maintenant mais je n'étais pas venu pour faire le bonheur d'un aubergiste. Je lançais les pièces sur la table et en sortais cinq de plus que je posais à coté..

"Et cinq de plus pour une bonne bière, une miche de pain et du lapin."
Il s'empressa de prendre les pièces avant de me sourire de toutes ses grandes dents, seules choses qu'il avait de grand d'ailleur.

Après un bon repas frugal, je m'endormis dans ma chambre en emportant ma choppine de bière. Une nuit suffisait emplement, à l'aube j'entrerais dans Ironforge!
Je succombais rapidement au sommeil et contrairement à ce que je croyais, je ne fis pas de cauchemar.

Je me réveillais le lendemain matin bien reposé, l'esprit léger et prêt à rentrer dans la cité Naine. Je descendais tranquillement dans la salle principale, l'aubergiste n'était pas là et je n'avais pas particulièrement envie de l'attendre pour lui dire au revoir. D'ailleur maintenant que j'y repense, il n'y avait personne dans l'auberge.

En arrivant devant le grand portail de la cité, une patrouille de nain interpella InSomniaK.

"HALTE LA JEUNE HUMAIN, L'ENTREE EST INTERDITE A TOUT ETRE AUTRE QUE NAIN!" "CIRCULEZ".

Le Chef de la patrouille rajouta : "Notre nouveau roi se fait courronnée aujourd'hui, pour éviter tout risque de trahison, l'accès est formelement interdit".

Les yeux d'InSomniaK n'en revenaientt pas, tout ce chemin pour attendre bêtement aux portes de la cité et se voyant refusé l'accès.

En attendant la réouverture publique des portes, InSomniaK songea à la vie si petite des nains. "Comment peuvent-ils vivrent, toujours voir les genouillères des gens. Etre enfant toute sa vie, c'est d'un triste".

Le jeune humain s'occupait comme il pouvait, en contemplant la lune qui venait d'apparaitre dans le ciel somptueux, sans nuage, composé uniquement d'une myriade d'etoile. Cette lune illuminait la terre de ses reflets d'argent.

A ce moment précis les portes de la cité souvrirent laissant une multitude d'être à peine plus hauts que les marches descendre ces dernières. La rue était bondée en un clin d'oeil, tout le monde allait festoyer en l'honneur de leur nouveau roi. Ils se dirigeaient principalement à l'auberge où InSomniaK a passé sa nuit.

Cette barraque allait d'ailleurs être remplie en un mouvement, laissant flamboyer les bougies et entrechoquer les choppines.

Un jeune nain proposait ses services aux plus offrants pour une visite de la ville, il semblait apeuré comme si cela relevait d'une quelconque importance. Le regard du jeune Paladin avait parcouru rapidement la ruelle dans laquelle il s'était arrêté.

Il y avait à faire ici. Mais ce n'était pas la raison de sa venue. Tout vient a point à qui sait attendre.

Il entra dans Ironforge ou les nains venaient de courronner leur nouveau roi : Magni Bronzebeard.


Chapitre IV : La cité Naine

Depuis son arrivée à la cité naine, le jeune apprenti profite de toutes ces journées pour parcourir en courant de sa longue foulée souple et infatiguable les nombreuses allées.
Régulièrement, il revient à son nouveau village d'adoption et à la taverne de la guilde.

Il affectionne avec jubilation ces quelques jours de sédentarisme qui lui permettent de dormir sur de la paille fraiche dans l'enclos aux Gryphons ou dans un lit moelleux des chambres louées pour presque rien et de manger plus qu'il n'en faut, assis autour d'une vraie table sur une vraie chaise.

Les nains, souvent un peu enivrés, lui font oublier le silence des nuits solitaires par leurs rigolades. Peu bavard, il passe son temps à siroter sa bière avec une paille pendant qu'il regarde et écoute l'activité des nains avec un plaisir non dissimulé.

Son grand problème, si tant est que cela en soit vraiment un, est de rire en mème temps que ses camarades sur les blagues qu'ils se racontent. En effet, lorsqu'un nain termine une histoire drole et qu'un rire collectif tonitruant secoue les joyeux buveurs attablés, InSomniaK reste imperturbable, perdu dans ses pensées.

Ce n'est qu'au milieu de la blague suivante racontée par un nouveau narrateur (parfois mème au milieu de la nuit, mais c'est assez rare) que soudain son visage s'éclaire, devenant hilare avant de rire joyeusement à gorge déployée de sa voix grave et puissante.
Les premières fois, les nains tournèrent vers lui des visages perplexes. Le conteur lui demandant d'un air inquiet :"tu la connais déjà ?"
Enfin, comprenant qu'il est simplement un peu lent à la comprenette, ils s'habituèrent avec complaisance à son rire solitaire explosant sans prévenir à n'importe quel moment du jour et de la nuit.

Cette tolérance complice est notament une des raisons qui fait revenir aussi régulièrement le combattant dans la grande taverne de la guilde.

Néanmoins, cela lui pose évidemment quelques inconvénients lors des débats diplomatiques et commerciaux. Réflechissant longtemps sur les discussions, le chevalier s'enferme dans un mutisme prolongé pour bien assimiler les différentes réflexions de chacun.

Finalement, bien plus tard après les autres, il hoche la tète pour clore le sujet en lui-mème. C'est pourquoi il ne parle presque jamais de ses expériences et rencontres à Ironforge et se contente de faire bonne compagnie en souriant souvent à ses amis.

Après environ cinq jours en capitale, InSomniaK refait le plein de son sac à dos et repart en courant avec les premières lueurs de l'aube.




à suivre...


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~~HRP~~

Voila j'espere que ca vous plaira, il n'est pas fini, il me reste a conter comment j'ai intégré Imperial United.. Mais j'attend pour cela la 6eme partie de l'histoire de Warcraft afin de me repérer dans le temps

Pour tout commentaire vous pouvez poster, no soucy ^^.
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Guerrier prêt à la bataille, défendu par sa foi,
le Paladin combat pour ce qu'il estime le bon droit.

[Grispil]

J'ai bien aimé !

Petite déception : de retour dans son village natal, je pensais que InSomniaK allait se faire sauter dessus par sa mère goulifiée et qu'il aurait eu à la trucider.

[InSomniaK]

C'est une bonne idée.. sa aurait rajouter du piment

Mais je ne sais pas si j'aurais eu le courage de tuer ma mère adoptive..


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[GuiGnol]

Je me demandais si tu ne pouvais pas rajouter une scène ou les elfes se battent ca pourrais rajouter des descriptions bien sympatoche a l’histoire du moins selon mon avis autrement je la trouve très bien construite et bien agréable a lire j’espère un bg aussi bien .

[InSomniaK]

Je viens de finir le 4eme chapite.. un court passage dans la cité naine.

Sinon pour la bataille avec les elfes, ca viendra bien plus tard. InSomniaK n'est pour le moment qu'un jeune apprenti en quête d'un instructeur, qu'il ne trouvera qu'a la release du jeu
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